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18 août 2009 2 18 /08 /août /2009 15:42

 

           Déjà connu pour son centre d’affaire et son magasin Fnac, le CNIT, l’un des plus vieux bâtiments de la Défense accueillera prochainement un nouveau centre commercial de 19 000m2. Le  promoteur immobilier Unibail-Rodamco, propriétaire du complexe depuis 1999, souhaite créer un espace commercial consacré à la maison et aux loisirs complémentaire au centre commercial Quatre Temps dont il est également propriétaire.

 

 

Plusieurs fonctions au fil du temps


          Le CNIT (Centre des Nouvelles Industries et Technologies) est un des bâtiments emblématiques du quartier de la Défense. Construit en 1958, ce bâtiment symbole de modernité et d’avant garde fait de béton et de verre a accumulé les prix d’architecture, il a accueilli pendant plus de 20 ans un grand nombre d’expositions, de salons et de foires sur plus de 10 hectares de surface couverte. Devenu trop petit dans les années 80, on lui préfèrera le parc des expositions de la porte de Versailles.

 

 

          Les gestionnaires du centre décident alors de changer d’activité et le centre est entièrement réaménagé en 1988  pour être transformé en palais des congres avec salles de réunions, amphithéâtre géant, hôtel d’affaire et restaurants. La Fnac s’installe en 1989 sur 2 niveaux.  Néanmoins, le bâtiment reste sous-exploité et les surfaces disponibles au sous-sol (ancien RDC disparu sous la dalle de béton du parvis coulée dans les années 70) restent inoccupées.

 


 

 Une offre commerciale déjà dense


           De l’autre côté du parvis de la Défense, à quelques mètres du CNIT se trouve le centre commercial des Quatre Temps, propriété du même promoteur immobilier que le CNIT. Il dispose déjà d’une surface commerciale de 110 000m2 ce qui en fait des plus grands centres commerciaux de France. Inauguré en 1981 et entièrement rénové récemment, c’est le poumon commercial de la Défense avec un hypermarché Auchan, une quinzaine de moyennes surfaces, un nouveau Castorama de 10 000m2 et un multiplexe de 16 salles.


          Depuis ces dernières années, la Défense retrouve donc une vocation commerciale affirmée après la période difficile des années 80 ou le centre subissait la désaffection du public et de nombreux actes de violence urbaine. En outre, les élus locaux souhaitent ardemment obtenir l’ouverture totale des magasins le dimanche même si le quartier n’est pas à proprement parlé une zone touristique.



Un centre commercial de loisirs haut de gamme


          Pour l’heure, seul un magasin Habitat de 1400m2 a ouvert ses portes mais il sera rejoint à l’automne par d’autres grandes enseignes comme Décathlon qui, sur près de 6000m2 va sérieusement faire de l’ombre au magasin Go Sport voisin.


 

          La Fnac, déjà présente, gagne au passage un étage et profitera de la surface supplémentaire pour inaugurer un rayon papeterie. Deuxième essai du genre en France après Bordeaux. La Fnac tente de diversifier son offre, alors que ses ventes de CD et DVD n’en finissent plus de chuter. Elle suit en cela l’exemple de Virgin qui dispose depuis quelques années déjà d’espaces papeterie dans ses magasins. A noter que la nouvelle enseigne de produits culturels et d’objets d’art Arteum signera une deuxième boutique après le premier test réussi du centre commercial Carrée Sénart.


 

      

          Plus audacieux, le pari de Monoprix qui ouvrira un magasin de 2500m2 à deux pas de l’hypermarché Auchan de 12 000m2 des Quatre Temps. Monoprix entend ainsi capter la clientèle active à fort pouvoir d’achat qui travaille dans les bureaux environnants. Des clients qui, pour quelques courses de dépannages n’ont pas envie d’arpenter les allées encombrées d’un hypermarché ni de faire la queue aux caisses.

 

          Il s’agit  d’une nouvelle stratégie « de grignotage » testée cette année à La Défense et reproduite l’année prochaine à Lyon dans le nouveau centre commercial Cours Oxygène, à quelques dizaines de mètres de l’hypermarché Carrefour du grand centre commercial de la Part Dieu. Cela à le mérite de pointer du doigt, une nouvelle fois, les faiblesses actuelles du modèle de l’hypermarché à la française, trop grand et plus en phase avec les nouveaux modes de vie urbains. C’est en même temps une belle revanche pour Monoprix qui dans les années 80 et 90, a fermé un bon nombre de ses magasins justement à cause de la concurrence des hypers.

 

 

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31 juillet 2009 5 31 /07 /juillet /2009 09:26

             Inaugurée en France en 1993 quelques mois après l’ouverture du parc Disneyland Paris, la chaîne de magasin Disney Store n’aura pas fait long feu sur le territoire français. Après une première vague de fermeture en 2001, la direction vient d’annoncer cet été un nouveau plan social prévoyant la fermeture de 9 des 13 magasins français encore en activité.


La faute à la crise ?


                Pour le porte-parole de Disney, c’est la crise économique qui est à l’origine de la décision de fermeture, un peu facile car depuis toujours, les magasins Disney n’arrivent pas à être rentables. L’enseigne américaine voulait pourtant créer de véritables vitrines en ouvrant des magasins de grande taille proposant peluches, accessoires et vêtements à l’effigie des personnages de l’univers Disney.


                  Même si les marges restent confortables, les coûts d’exploitations sont trop élevés au regard de la faiblesse des ventes et de la taille des magasins, d’autant que les produits vendus sont très chers, plus chers parfois que dans les parcs d’attraction du groupe. Ce type de magasin nécessite des flux de clients élevés, or seuls les grands centres commerciaux régionaux et les grandes artères assurent un tel passage, mais c’est aussi là que les loyers sont les plus élevés.


                 Le groupe Disney a toujours refusé d’admettre les limites du business model. Même après la première vague de fermetures en 2001 (7 magasins sur 24), on continuait à penser que tout allait bien. Et pourtant, le choix s’est raréfié, les figurines et objets de collections ont disparu et les magasins ont trop vite vieilli. Les opérations commerciales n’avaient pas assez d’envergure. Le magasin ne faisait plus rêver.

                  A part le magasin des Champs-Elysées qui fait office de vitrine internationale, présent pour l’image de marque plus que pour le chiffre d’affaires en baisse régulière, les autres magasins ne peuvent pas être rentables. Il vaut mieux vendre des produits Disney ailleurs, aux côtés d’autres marques de jouet dans des magasins spécialisés comme Toys’R’us ou tout simplement sur Internet, là où les frais sont plus réduits.



Malaise social


                Pas facile de travailler chez Disney. La presse a eu vent du plan de fermeture avant les salariés eux-mêmes. La plupart des salariés de Mickey sont à temps partiel et les possibilités de reclassement sont rares.  71 des 391 salariés de l'entreprise ont déjà été licenciés en 2001 et les salariés semblent résignés. Il n’y a personne à qui s’en prendre, la direction est basée au Royaume-Uni, toutes les décisions viennent d’outre-manche, voire des Etats-Unis, sans aucun droit de réponse. Le mouvement de grève lancé par les salariés de Toulouse pendant les courses de Noël en 2007 n’a pas empêché la fermeture du site. Dans un contexte de licenciements massifs dans l’industrie, la centaine d’employés de Disney n’intéresse pas grand monde.


                  De plus, il y a fort à parier que des 4 magasins censés survivre au plan social (Lyon, Marseille, Paris Belle-Epine et Champs-Elysées), seul ce dernier échappera à terme à la fermeture. Les autres sont condamnés à plus ou moins brève échéance, à moins bien sûr que la hausse drastique des loyers en cours sur la plus belle avenue du monde ne mette définitivement terme plus vite que prévu à l’aventure Disney Store sur le sol français.

 

Sources : Ladepeche.fr, leparisien.fr, lejdd.fr

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17 juin 2009 3 17 /06 /juin /2009 13:42

Le groupe de luxe PPR continue de se désengager de ses activités de distribution grand public. Après la vente du Printemps en 2006, c’est au tour de Surcouf, l’enseigne spécialisée dans la vente de matériel informatique, d’être vendue à un petite entreprise du secteur : l’enseigne Youg’s.


C’est peut être une illustration de la grenouille qui veut devenir aussi grosse que le bœuf. En effet, Youg’s, petite enseigne spécialisée dans la distribution de matériel informatique, vient d’avaler une proie 5 fois plus grosse qu'elle. Avec seulement trois magasins (un quatrième en suspend) et 50 millions d’euros de chiffre d’affaires, elle n’a pas de quoi rivaliser avec Surcouf et ses 250 millions de CA.

Mais derrière l’enseigne Youg’s se cache Hugues Mulliez qui peut compter sur le soutien de sa célèbre famille éponyme, propriétaire entre autre des magasins Auchan, Décathlon et Leroy Merlin. Et il aura fort à faire dans un contexte économique difficile et surtout face à un modèle de distribution qui, contrairement au Royaume-Uni ou à l’Espagne, n’a pas donné en France toutes les garanties de succès.


La distribution multimédia est un marché difficile dans l’Hexagone, tout le monde ou presque s’y est cassé les dents. Le géant britannique PC City a bien tenté une percée en 2001 mais sans succès, tous les magasins existants ont été revendus en 2007. Surcouf, le pionnier du secteur a du mal à être rentable dans un marché récent pourtant porteur mais pris en tenaille entre la grande distribution et les sites internet discount.






En réponse, Surcouf a mis en place depuis 2 ans un grand plan de relance, mais cela n’a visiblement pas suffi. L’objectif était pourtant cohérent : se forger une image de spécialiste capable d’offrir plus de services et de choix que ses concurrents internet. Première décision : le concept « foire de l’informatique à prix bas » est abandonné, trop vivement concurrencé par les discounters en ligne, avec pour conséquence un nouveau logo plus simple et une nouvelle identité visuelle plus sobre. Les magasins sont relookés avec des parcours simplifiés, bien loin de l’esprit d’origine, fini les multiples kiosques et autres stands, les allées sont désormais droites et le parcours est imposé. Il faut dire que les clients se sentaient un peu perdus dans ces dédales de machines et d’écrans. L’accent est porté sur les produits qui marchent : téléphonie, accessoires, périphériques et écrans plats occupent une bonne place dans les rayons. Après Bordeaux en Mai 2009, c’est au tour du magasin du boulevard Haussmann d’être entièrement reconfiguré depuis le début du mois de juin.


Le groupe PPR n’a donc pourtant pas attendu de récolter les premiers fruits de ses efforts pour se séparer de l’enseigne. Il faut dire que Surcouf concurrençait frontalement une autre enseigne du groupe : La Fnac, elle aussi en proie à certaines difficultés [Cf article: Sale temps pour les disquaires! ]. De plus, dans le créneau des spécialistes, Surcouf devra affronter la concurrence des grandes marques qui investissent directement le marché. Sony a ouvert récemment un mégastore de 1000m2 Avenue George V à Paris. Après plusieurs années d’hésitation, Apple s’apprête finalement à ouvrir plusieurs Apple store à Paris (au Carrousel du Louvre) mais aussi en province, peut-être dans le nouveau centre commercial Odysseum inauguré à la rentrée 2009 dans la banlieue de Montpellier.


Reste une inconnue : l’avenir de l’enseigne Surcouf. Le nom de Surcouf, bien ancré, devrait subsister d’autant que l’enseigne Youg’s, quasi inconnue avant ce rachat, souffre, elle, d’un manque cruel de notoriété.

 

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17 juin 2009 3 17 /06 /juin /2009 13:33

Le groupe d’origine brestoise Omnium, qui a fait la fortune de la famille Lascar dans les années 80 avec les magasins de centre ville à petits prix Eurodif, accumule les difficultés depuis dix ans. Retour sur les succès et les échecs d’un groupe qui tient à rester très discret.


A l’origine du groupe Omnium : c’est l’enseigne Eurodif, créée dans les années 70 par les frères et sœurs Lascar à la mort de leur père. Les magasins Eurodif connaissent dès le début un succès sans précédent, la crise économique qui suit le premier choc pétrolier va les aider, l’enseigne atteint rapidement 50 points de vente. C’est la première fois qu’une enseigne à bas prix s’installe au cœur de villes moyennes; c’est l’opportunité aussi de reprendre de grands emplacements laissés vacants par la fermeture de nombreux grands magasins en difficulté dans les années 70 et 80 (Belle Jardinière, Nouvelles Galeries …)


Le succès des magasins Eurodif marque le point de départ du rachat de nombreuses sociétés, à commencer par la chaîne de magasins « palais aux vêtements ». Disparue depuis, elle offre au groupe des emplacements de premier choix. En 1991, le groupe Rallye, alors en pleine mutation, cède sa filiale Burton à la famille Lascar. L’année suivante, Omnium rachète l’enseigne Bouchara fondée à Marseille en 1902, elle complète l’activité des magasins Eurodif en proposant une large gamme de linge de maison ainsi que des tissus au mètre. En 1996, c’est l’enseigne en difficulté Devred qui est rachetée. Le groupe Omnium compte alors près de 500 magasins.


Mais à partir des années 2000, la situation se gâte. Tout commence avec l’enseigne Maxi Livres, rachetée en 2003 pour une bouchée de pain auprès du tribunal de Lyon. Cette bonne affaire n’a jamais réussi à dégager des bénéfices, après une éphémère tentative de relance en 2005, l’enseigne est liquidée un an plus tard, vendue par appartement à diverses enseignes de la distribution. Plus grave, l’enseigne Eurodif qui a fait les beaux jours du groupe va mal. Personne dans la famille n’a su réagir face aux changements sans précédent que subit la mode, prise en tenaille avec d’un côté de puissants discounters qui s’implantent en périphérie et de l’autre les enseignes plus modes et plus attractives comme Zara ou H&M. Résultat : l’enseigne Eurodif n’attire plus les foules, le positionnement d’entrée de gamme qui avait fait son succès souffre, d’autant que l’augmentation sensible des loyers ne permet plus de maintenir l’activité dans certaines grandes villes.


Le couperet tombe en 2007, l’enseigne qui accumule les pertes depuis 2005 est mise en vente, mais dans un contexte économique tendu, les offres de reprises sont jugées insuffisantes et Robert Lascar, son fondateur, autodidacte d’origine modeste, refuse de liquider magasin par magasin l’enseigne pilier du groupe. Finalement, Eurodif reste dans le giron familial, mais en échange, les Lascar doivent trouver de l’argent frais au plus vite. Pour cela on vend les bijoux de famille, à commencer par l’enseigne Bouchara qui dispose des meilleurs emplacements. Les points de ventes présents dans les grandes villes de province sont vendus à Zara tandis que le vaisseau amiral de 2000m2 situé depuis 1932 sur le boulevard Haussmann, à quelques mètres des Galeries Lafayette,  est vendu pour un montant tenu secret au géant suédois H&M. Ce qui signe au passage la fin de la grande aventure Bouchara, enseigne qui n’a plus de magasin en propre (sauf à Cannes) et qui doit désormais se contenter de simples corners dans les magasins Eurodif.


L’enseigne Burton fait également les frais d’un repositionnement qui n’a pas rempli tous ses objectifs. Ouvert il y a peu toujours sur le boulevard Haussmann à Paris, le magasin phare de la marque est vendu en 2007 à l’espagnol Mango. Enfin, pour restructurer sa dette, la famille est contrainte de laisser entrer la banque d’affaires Calyon dans le capital du groupe à hauteur de 9%. Seul motif de satisfaction, le repositionnement réussi de l’enseigne Devred qui donne de très bons résultats. Pourtant, le nouvel homme fort du groupe, Thierry Loriot qui avait pris la présidence du directoire après son succès à la tête, de Devred a quitté les commandes du groupe en 2007.  La famille Lascar a donc du s’atteler à recruter de nouvelles têtes. Il n’en faudra pas moins pour redresser le navire que le contexte économique risque de faire sombrer plus tôt que prévu.

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17 juin 2009 3 17 /06 /juin /2009 12:39
 

           

L’enseigne de mode masculine créée à Amiens en 1902 par Henri Devred revit une seconde jeunesse depuis 2003 grâce notamment à un nouveau positionnement, une nouvelle identité visuelle, un concept de boutique rénové et des collections plus tendance.


Rachetée en  1996 par le groupe brestois Omnium déjà propriétaire des magasins Burton et Eurodif, Devred revient de loin. L’enseigne était à bout de souffle, un style ringard, des boutiques vieillissantes, dépassées par des enseignes plus jeunes comme Celio ou Brice.


La nomination d’un nouveau Pdg, Thierry Loriot qui a fait ses classes chez Caroll et Zannier marque un tournant radical. L’enseigne abandonne son positionnement historique de spécialiste du costume qu’elle relègue au fond du magasin pour s’ouvrir à des collections plussportswear, d’inspiration plus mode sans renier toutefois les fondamentaux classiques. Des mini-collections tournent tous les mois pour offrir sans-cesse une offre renouvelée. Ces méthodes ne sont pas sans rappeler la stratégie gagnante de l’espagnol Zara.

Une nouvelle identité visuelle


Le nouveau concept de magasin conçu par l’agence de design Desgrippes est plus chaleureux. De larges vitrines couleur chocolat attirent l’œil du passant tandis qu’à l’intérieur de la boutique des touches de couleur vive rehaussent chaleureusement un univers au ton gris blanc. Les meubles de présentation tels que les tables gigognes sont plus soignés, de profonds fauteuils invitent les épouses à feuilleter quelques revues pendant que le mari réalise des essayages. Pour compléter le concept, l’enseigne adopte un nouveau logo simple et épuré, très tendance.






















Des magasins là où on ne les attend pas


Avec près de 140 points de vente dans toute la France, l’enseigne Devred aborde une phase de développement inédite en ciblant les petites villes comprises entre 10 000 et 20 000 habitants. Une stratégie originale car aucune franchise de vêtements masculins ne s’était encore attaquée aux centres urbains de moins de 20 000 habitants.


Cela parait pourtant judicieux car même si ce sont des zones de chalandise potentiellement faibles, la concurrence est quasi inexistante, les loyers sont modérés et la clientèle plus fidèle. Un environnement qui correspond tout à fait à l’enseigne Devred. Les collections plus classiques n’effraient pas les clients aux gouts moins excentriques, mais surtout l’enseigne joue à fond la carte de la proximité grâce à son ambitieux programme de fidélité qui motive régulièrement l’achat du client par une politique de promotion permanente.


En effet, l’enseigne propose des tarifs de bases supérieurs à ses concurrents directs tels que Brice mais profite de chaque occasion (fête des pères, Saint-Valentin, arrivée du printemps…) pour proposer à ses clients fideles ou pas des rabais compris entre 20 et 40%.


 Un créneau qui s’avère gagnant pour cette entreprise aux moyens limités et qui ne peut pas toujours faire face à une concurrence qui n’hésite pas à s’arracher les meilleurs emplacements des grandes villes à prix d’or. Pas étonnant donc que l’enseigne ne dispose d’aucun magasin dans la capitale.

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21 mai 2009 4 21 /05 /mai /2009 09:29


Inauguré le 13 avril par le promoteur immobilier Altarea, cet ensemble commercial de 40 000m2 sans locomotive alimentaire est située dans la proche périphérie lyonnaise sur la commune de Vaulx-en-Velin. Un mail ouvert où se mêlent 40 boutiques et 9 moyennes surfaces axées maison et loisirs. Parmi eux, on trouve notamment Castorama, Saturn, Gibert Joseph, King Jouet et un multiplexe Pathé de 15 salles.

Un Castorama très déco


       La plus grande surface commerciale est occupée par un magasin Castorama qui dispose de deux magasins, un magasin classique de 6000m2 où l’on retrouve tous les univers de l’enseigne, décoration, bricolage, bâtiment et jardin et d’un deuxième magasin de 2400 m2 plus innovant : un nouveau concept déco appelé «Castorama La Maison de la Déco» qui propose d’autres rayons décoration non présents dans le magasin principal.


        On ne comprend pas vraiment l’intérêt d’avoir créé ce deuxième magasin qui dispose de rayons complémentaires avec le magasin principal. Exemple : besoin d’un lustre : magasin maison, besoin d’une ampoule ou d’une rallonge : magasin principal. Le moins qu’on puisse dire, c’est que la tache est complexe.

On comprend néanmoins que Castorama veuille se lancer dans des magasins de «soft-bricolage» axés sur la décoration, un rayon en plein boom où les nouvelles tendances favorisent l’achat d’impulsion. C’est aussi une réponse au lancement l’année dernière en région parisienne d’un concept similaire par le groupe Adeo (Leroy Merlin) baptisé Zodio, axé sur les nouvelles tendances en matière de décoration d’intérieur.




Un magasin Saturn qui frappe fort


         Continuant son expansion agressive, l’enseigne européenne Planète Saturn qui, pour unifier son réseau international adopte désormais l’enseigne Saturn, ouvre au Carre de Soie une unité de près de 4000 m2. Une impression de gigantisme bien mise en scène par le magasin, des linéaires sans fins se succèdent jusqu'à l’espace téléviseurs LCD où le visiteur fait face à un choix pléthorique d’écrans, du premier prix au plus haut de gamme, introuvable ailleurs. Autre point fort : les nombreux produits en accès libre (rasoirs, disques durs externes que l’on peut peser, lecteurs MP3…).


         En somme, on a le grand choix d’un spécialiste et les prix d’un hypermarché. Un mix entre dernières nouveautés technologiques et petits prix d’appel qui devrait faire mouche et faire sans doute oublier le demi-échec du premier magasin lyonnais ouvert par l’enseigne en centre ville et qui ne rencontre pas le succès escompté, la Fnac n’a qu’a bien se tenir…



Gibert Joseph : une première grande surface sans conviction


        On peut dire que ce magasin Gibert Joseph est un peu une surprise, le groupe familial ne s’était encore jamais vraiment aventuré dans la guerre des grandes surfaces culturelles. Il s’était pour l’instant contenté de petites unités toujours inferieures à 1000 m2 la plupart du temps situées en centre ville.


         Il s’agit de la première tentative de l’enseigne pour concurrencer les poids lourds que sont la Fnac, Cultura, Chapitre et les Escapes culturels Leclerc. On a pourtant l’impression que Gibert Joseph n’y croit pas vraiment, l’aménagement intérieur du point de vente n’est pas très soigné et ressemble plus au rayon librairie d’un hyper qu’à un véritable magasin spécialisé. Une impression de vide se dégage du magasin contrairement à l’image véhiculée par les boutiques touffues que l’on connaissait jusqu’alors.


          Crise du disque oblige, les rayons CD et DVD sont réduits à la portion congrue et relégués au fond du magasin, l’intérêt de ce rayon est même discutable compte tenu de la concurrence du grand rayon disques du voisin Saturn. Le livre, point fort de l’enseigne, occupe tout de même une place de choix aux cotés d’un imposant rayon papeterie et loisirs créatifs. Curiosité, le magasin propose même un rayon encadrement sur mesure. A trop vouloir étendre sa gamme, l’enseigne risque de brouiller son image. Pas sûr donc que ce ballon d’essai réussisse à séduire.


          Même avec cette première grande surface, Gibert Joseph dispose déjà d’un véritable train de retard sur ses concurrents.


Et aussi…


        L’enseigne de bars à jus Zumo inaugure sa deuxième boutique lyonnaise avant un troisième point de vente dans le centre de Lyon. L’enseigne Jardiland, dotée d’un nouveau logo, inaugure un nouveau concept de magasin. Pathé ouvre un multiplex de 15 salles, très spacieux et fidèle à son design très coloré, il propose un bar aux couleurs de l’équipe de l’Olympique Lyonnais.


 

        L’enseigne allemande Tom Taylor, qui offre des vêtements casual à petits prix ouvre un des premiers magasins en France. Enfin, le groupe Casino poursuit sa diversification en ouvrant undeuxième restaurant sous l’enseigne Villa Plancha, qui offre un service à table et des plats aux influences méditerranéennes.

 carredesoie.fr

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21 mai 2009 4 21 /05 /mai /2009 09:16
La nouvelle enseigne crée en 2007 par le groupe groupe Etam s’adresse à une cible jeune, adepte de la mode. La marque propose des sous-vêtements tendances, à petits prix pour homme et femme, d’inspiration casual, la nouvelle marque possède déjà 13 boutiques dans toute la France.

C’est la première fois que le groupe Etam investit le marché porteur des sous-vêtements masculins, Undiz est une bonne alternative entre grandes marques de type Calvin Klein et marques d’entrées de gamme présentent en hypermarché. Les prix restent souvent inférieurs à 10 euros. Destinee aux 15-25 ans, cette nouvelle enseigne complète la segmentation marketing du groupe Etam qui possède déjà Etam lingerie pour les 25-40ans et 1.2.3.Lingeries pour les plus de 40ans.

undiz.com
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19 mai 2009 2 19 /05 /mai /2009 11:02

Après la percée des smoothies, développés dans un précédent billet :  Les bars à smoothies s’installent doucement dans le paysage commercial , une nouvelle tendance de snackings plaisirs surfe sur la vague des « Healthy Food ».

Moins sucré, moins gras qu’une glace traditionnelle, il s’agit de petits desserts à base de glace au yaourt 0% nature ou parfumés au thé vert que l’on parsème de petits morceaux de fruits, de biscuit ou de chocolat. Ces concepts rencontrent un énorme succès outre-Atlantique, en particulier grâce aux bienfaits vantés des fruits et du thé vert et à leur apport calorique plus faible que les glaces traditionnelles. Le pionnier PinkBerry, originaire de Californie, possède déjà 72 points de vente aux Etats-Unis et a donné naissance à de nombreux concurrents qui ont repris le même concept. Un succès qui agace les grands industriels de la glace comme Häagen-Dazs qui vient de répliquer cette année en annonçant la mise sur le marché de nouvelles glaces plus naturelles et sans colorants.

En France, c’est l’enseigne MyBerry, créée en septembre 2007 à Paris qui a importé le concept en premier, avec 3 points de vente implantés rue Vieille du Temple et dans certains grands magasins Printemps. Deuxième acteur : Chilk est le dernier né, ouvert en 2009 au centre commercial des 4 Temps à la Défense, il reprend trait pour trait les mêmes codes que My Berry. La valeur ajoutée de ce concept reste quand même inferieure à celle d’un bar à smoothies par exemple qui offre une caution santé plus solide. Dans un contexte difficile pour les dépenses accessoires, leur développement reste très limité. Le concept passera t-il de l’effet de mode à la tendance durable, rien n’est moins sûr.

Quelques noms de concepts à travers de mode :

Le pionnier américain : pinkberry.com - A Singapour : Yoguru.com.sg, frolick.com.sg - En France : Chilk.fr, myberry.fr - Australie : berryo.com.au

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20 mars 2009 5 20 /03 /mars /2009 11:45

Implantés depuis les années 80 aux Etats-Unis, les bars à smoothies proposent toutes sortes de jus naturels à base de fruits frais mixés. Ils ont déferlé sur la France il y a un peu moins de 10 ans. Il ne s’agissait au départ que de quelques initiatives isolées, à Paris avec les enseignes comme Soup&Juice et Wana juice, en province avec des concepts similaires comme Jus+ au centre commercial Polygones ou encore le concept Fraish au centre commercial Labège à Toulouse. Le réel engouement n’est arrivé qu’en 2005.

 

Comme pour toute nouvelle idée de business, le décollage est rapide, gare à celui qui ne s’engouffre pas dans la brèche assez vite. La marque anglaise de smoothies en bouteille Innocent débarque en 2005 dans les rayons des supermarchés urbains comme Monoprix, suivie l’année d’après par la marque française Immedia. Les industriels comme Andros et Tropicana emboitent le pas, ce qui permet aux enseignes disposant de moyens financiers suffisants de surfer sur la vague et de développer rapidement leur concept de bar à jus en ville et dans les centres commerciaux.

 

Trois enseignes se disputent la place de numéro 1 entre  Helixir, 9 bars implantés majoritairement en banlieue parisienne (un 10ème arrive le mois prochain au niveau 0 des Quatre Temps) mais aussi Soup&Juice, plus chic et plus cher, disséminé dans Paris et la banlieue chic. Enfin, Zumo bar, le petit dernier venu d’Irlande, très actif avec son modèle de franchise, s’étend rapidement en province (Lyon, Bordeaux, Strasbourg, Toulouse….).

 

Pourtant, la course ne fait que commencer. Après l’épreuve vitesse des premières années ou le but était de croitre le plus vite possible, toutes les enseignes devront entrer dans une deuxième phase : la course de fond en retravaillant l’offre avec plus de nouveautés pour se différencier de la grande distribution, où les innovations sont aussi très nombreuses.

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19 mars 2009 4 19 /03 /mars /2009 18:59


Le groupe Flo, propriétaire de l’enseigne Bistrot romain depuis 2000, vient d’annoncer la disparition progressive de l’enseigne d’ici l’année prochaine. La montée en gamme de l’enseigne s’est avérée catastrophique, notamment pour les clients habitués aux carpaccios à volonté et aux menus a prix serré, dessert compris.

Les prix ont trop fortement augmenté depuis 2006 sans apporter d’amélioration au menu, le carpaccio à volonté avait même disparu de la carte. Les plats traduits en italien ont désorienté la clientèle, la décoration façon « Rome antique » des restaurants était vieillotte. L’image du Bristrot Romain avait déjà été écornée en 2007 suite aux protestations de travailleurs sans papier, employés en cachette dans les cuisines de certains restaurants de la capitale.

 La crise économique n’a fait qu’accentuer les difficultés dans un contexte ou les gens décident de rogner leurs dépenses de restaurant. Le groupe fait logiquement face a une chute de fréquentation et  les 37 restaurants que compte l’enseigne, majoritairement a Paris et proche banlieue passeront sous d’autres enseignes du groupe Flo comme Hippopotamus ou Tablapizza.

Source : le figaro

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